Morphologie : les migrateurs ont le bout de leur aileron dorsal qui est aigu généralement et il est plus au centre du dos que chez les orques résidentes.
Répartition :elles se trouvent sur les mêmes zones que les résidantes mais sur une plus grande distance. Elles chassent souvent leurs proies dans de petites baies. En 3 mois elles peuvent faire plus de 1000 kilomètres dans le plus grand silence.
Alimentation : les orques migrateurs sont des opportunistes, ils mangent toutes sortes de mammifères marins qu’ils trouvent. Ils ont des techniques de chasse bien particulière pour chaque mammifère marin et les chercheurs ont pu observer comment les mères apprennent à leur progéniture ces techniques.
Ainsi, il est possible de voir les orques manger des otaries, des marsouins, des dauphins, mais aussi des bébés baleines bien que cela soit assez rare et qu’ils ne mangent que la mâchoire inférieure et la langue de l’animal. Il est mis en évidence qu’elles ont cependant une préférence pour les phoques.
Langage : Etant donné qu'elles sont des chasseurs de mammifères et que les mammifères peuvent capter leurs vocalises, elles ne vocalisent que lors de la mise à mort de leur proie et après. Mais elles sont considérées comme généralement silencieuses et d’ailleurs elles n’utilisent qu’un appel unique qui permet donc de les identifier.
Les analyses acoustiques ont démontré que la plupart des appels appartiennent au même répertoire de 4 à 6 types distincts de groupes d’orques. Cependant il y a quand même une variation entre répertoire des migrateurs de Colombie-Britannique, d’Alaska, et des autres régions.
Les migrateurs sont beaucoup moins structuré que les orques résidentes, ce qui peut expliquer le manque de dialecte spécifique à un groupe.
Structure sociale :ces orques sont donc comme on vient de le voir beaucoup moins structurées que les résidentes. Ces groupes ne se forment pas forcement avec les liens de parentés, en effet plusieurs familles peuvent former un seul groupe. Les filles quittent leur mère avant sa mort, il y a alors dispersion des individus. Les mâles deviennent alors errant et s’associent temporairement avec des unités maternelles comportement des femelles adultes et en reproduction laissant penser que ce sont ces mâles qui contribuent à la reproduction.Quelques individus solitaires sont aussi observés.
Voici un vidéo d’un groupe de migrateurs de San Juan Island.
Titulaire d'une Licence en Physiologie et Génie Biologique / d'un Master d'Océanographie, Biologie et Ecologie Marines. Doctorante au sein de l'Equipe AEO (Adaptation - Ecologie- Physiologie - Ontogénie) Univ. Montpellier 2
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Mon but principal est d'étudier les orques ainsi que d'autres espèces tel que : les tigres,
les lions et les dauphins...
Je veux avoir un rôle dans la préservation des espèces en danger de disparition.
Je pense que la nature finira par reprendre ses droits et qu'il faut agir aujourd'hui
pour éviter que cela n'arrive à nos dépends. Ce qui causera d'irréversible dommages et pertes.
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lol
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