Pour les orques chassant des mammifères marins et vivant le long des côtes de Colombie Britannique, le système de reproduction n’a pas pu être étudié de façon aussi détaillée.
Néanmoins à partir des observations conduites sur les associations inter-individuelles certaines hypothèses -qui restent à vérifier- ont été échafaudées. Des liens étroits se forment entre des individus de cette population, et de petites unités stables ont aussi pu être identifiées. Ces groupes comportent des mâles et des femelles d’âges différents et se composent typiquement d’une femelle accompagnée d’un ou deux petits.
Le lien mère-petit reste étroit jusqu’à l’âge adulte pour certains mâles et moins fréquemment pour certaines femelles. Les mâles qui quittent l’unité maternelle deviennent alors des mâles errant passant une partie de leur temps seuls et s’associent occasionnellement pour des périodes de quelques jours à quelques semaines à des unités maternelles contenant des femelles réceptives.
Ces mâles ne semblent pas entretenir de liens privilégiés à long terme avec d’autres orques, et les associations entre mâles adultes sont particulièrement rares. Ces observations suggèrent que ce sont principalement ces mâles qui se reproduisent dans ces populations, alors que les mâles qui resteraient avec leur mère pourraient en être exclu.
Les femelles qui quittent leur unité maternelle sont grégaires* et présentent un taux d’association élevé, mais elles sont socialement mobile, c’est à dire que les orques avec lesquels elles s’associent changent assez rapidement.
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