ORQUE - EPAULARD - ORCINUS ORCA

mercredi 2 février 2005

CONCLUSION

Depuis des siècles l'Orque été chassé, considéré comme une menace, classé parmi les "tueurs" à l'instar du "grand requin blanc" du fameux film des "Dents de la mer," "une machine à tuer" à cause de notre ignorance.

Les orques sont très unis et vivent en groupe, forment un clan, et chaque clan représente une famille qui communique en permanence. Ce qui fait l’une de leurs particularités c'est qu'ils ont un système social de type matrilinéaire.

De plus ils sont solidaires: lorsqu'un orque est en difficulté, les autres viennent à son secours, et l'aident à remonter à la surface. Lorsqu'une mère est sur le point de mettre au monde son petit, une autre femelle vient l'assister. Elle l'aide à porter le nouveau-né à la surface pour qu'il respire.

C'est une entraide peu commune dans le monde animal.

Par ailleurs les orques étant en haut de la chaîne alimentaire, ce sont les animaux qui doivent le plus faire face aux menaces résultant de l’activité humaine. La pollution, la sur-pêche à l’échelle mondiale et l’augmentation de la navigation sont des nouveaux problèmes auxquels doit faire face les orques si elles veulent survivre.

Les études faites par de nombreux chercheurs tel que Barrett-Lennard, Hoelzel, Ford ou encore Guinet ont démontré que le mode de reproduction entre individus très éloignés génétiquement et la vie en petite population permet de ne pas avoir de problème de consanguinité. ( Guinet, 2004)

Cependant ce mode de vie peut causer la disparition de quelque groupe comme on peut le voir chez une sous-population migratrice, du Nord du golfe d’Alaska qui semble être génétiquement isolée de toute les autres sous-populations, et qui est ainsi en danger de disparition.

Car ne pas s’accoupler avec les autres sous-populations fait que les femelles ne pourront bientôt plus trouver d’individus assez éloignés génétiquement. Il en est de même pour la population résidente méridionale du sud de la Colombie-Britannique et du nord de l’état de Washington qui a une taille très faible (ses effectifs se chiffrant à moins de 85 individus).

Ces populations ne sont donc pas assez fortes au point de vue génétique pour pouvoir survivre.

Le but de ces modes de vie est bien entendu la survie de l’espèce et donc des groupes les plus aptes à se reproduire.

L'orque donc prouve une extraordinaire résilience face aux menaces de tous ordres.

Pour preuve leur survie au goulot d’étranglement dont la variabilité génétique serait une conséquence, et se trouve dans tous les océans.

Ce qui tend à donner raison à l'hypothèse de "l'Effet Fondateur" où quelques groupes d'orques survivent, ceux qui sont les plus aptes à coloniser les mers et océans par la localisation des proies, la chasse et la reproduction.

L'orque reste sans conteste le roi des mers et des océans, même s'il doit faire face à de nombreuses menaces.

En effet, malgré le sentiment de supériorité de l'homme, le monde animal reste encore si méconnu, et les réactions et comportements des animaux restent parfois si imprévisibles et aussi complexes que le comportement humain.

Même l'évènement exceptionnel où en 1985 pour la première fois une femelle acceptait, grâce au génie des dresseurs, de s'occuper de son petit en captivité (en général les petits mourraient faute de soins maternels) en l'allaitant (un petit orque nommé "chameau") lui permettant ainsi de survivre...ne saurait faire oublier que l'homme ne pourra jamais artificiellement reconstituer un environnement naturel.

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