ORQUE - EPAULARD - ORCINUS ORCA

samedi 12 février 2005

LA POPULATION ET L'HABITAT

La population effective mondiale est encore inconnue pour l'orque. Seules quelques estimations régionales sont disponibles :

· Antarctique : ~180 000 individus


· Colombie-Britannique et Etat de Washington : ~675 individus (
Ford et al., 1994)

· Prince William Sound et Sud-est de Prince William Sound : ~286 en 1984
(Leatherwood et al., 1984)

· Au large de l’Alaska : ~350 individus identifiés (
Ford, 1994)

· Norvège : ~1000 (
Christensen, 1982)

· Côte Est d'Islande : >143 en 1986 (
Sigurjonsson et al., 1990)

· Région Islande et Iles Féroé : ~6618 (
Sigurjonsson et al., 1990)

La population d’orques doit aussi tenir compte des orques captives que l’on retrouve dans les parcs d’attractions tel que SeaWorld et Marineland.

Tous soulignent que les effectifs de ce super-prédateur ne sont jamais très abondants, et cela même dans des régions de la planète réputées pour leur forte concentration mais globalement on estime que l’effectif total des populations d’orques est de l’ordre d’une centaine de milliers d’individus à l’échelle mondiale

L’orque est le deuxième mammifère le plus répandu sur la planète, après l’homme. Les orques vivent dans tous les océans du monde mais surtout en Antarctique, et en Arctique, au nord du Japon, en Island, en Norvège, en Alaska et sur la cote Pacifique d’Amérique du Nord. Elles ont donc une préférence pour les eaux froides.

Cependant, en plus de ces secteurs d’eaux chaudes, elles ont été vues dans des secteurs d’eaux chaudes, tel qu’Hawaï, l’Australie, les îles Galápagos, les Bahamas, et le Golfe du Mexique.

Une telle répartition est peu fréquente chez les animaux, mais elle démontre la capacité des orques à s’adapter à divers environnements.

Bien plus étonnant, les orques ont aussi été vus dans des fleuves d’eaux douces tel que la Tamise et l’Elbe.

Elles vivent quand même majoritairement les eaux de moins de 200 mètres de profondeur. (
Guinet, 2004)


© Illustration ETI Expert System Software.

Sympatrie - parapatrie :

Sept populations, ou communautés, d’orques différentes ont été identifiées le long des côtes pacifiques du Canada et d’Alaska.

Trois d’entre elle sont des populations d’orques résidents, une population hauturière dont le régime alimentaire est inconnu à ce jour et trois populations d’orques migrateurs. Chacune des
populations se nourrissant de poissons dispose d’un domaine vital qu’elle partage spatialement avec une population d’orques spécialisée dans la chasse de mammifères marins, on dit qu’il y a sympatrie, alors que les populations qui ont la même spécialisation alimentaire ont des domaines vitaux qui tendent à être exclusifs (on dit qu’il y a parapatrie).

Le suivi à long terme des populations sympatriques mais ayant des spécialisations alimentaires différentes, montre
que ces populations, même si elles fréquentent les mêmes zones, sont rarement observées à proximité des unes des autres et semblent même s’éviter mutuellement. Aucun individu n’a été observé changer de population.( Guinet, 2004)

Les noms résidents, et migrateurs ne sont donc plus trop adapté, on préférera les appeler : les mangeurs de poissons et les mangeurs de mammifères marins.




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